Visualisez vous un pavé de 400,600 pages, garnissant votre bibliothèque, ouvrez le, et sentez sa douce odeur .
Salon du livre : une industrie qui se porte bien par Europe1fr
Tout est parti de l'émission europe 1 matin, Nicolas Barré de la chronique éco, affirmant : " le livre papier ne disparaitra pas ! ". Alors moi, de naturel curieux, aimant approfondir, et défenseur de toujours du livre, je me suis lancé un petit défi, vous prouver que non ! Le livre ne disparaitra pas !
Et en article !
Dans cette chronique, Nicolas Barré nous dit que devant l'ebook, le livre
ne perd plus de parts de marché.
Alors, j'ai tapé sur google : part de marché de l'ebook . Et suis tombé directement
sur un article du JDN, datant de Février 2016, et titrant : La vente de livres numériques s'est élevée à
190 millions d'euros en 2013 selon Xerfi. Il gagnera 20% par an jusqu'en 2017,
alors que la vente de livres imprimés perdra 1% chaque année. L'e-book pèse 4,7% du marché
français du livre
Alors, je me suis dis que Nicolas Barré, au journal délirait complètement. Avant de me rappeler que
tout de même, l'article su JDN est vieux, et Barré nous dit qu'à l'arrivée de
l'ebook, les économistes criaient au ras de marée, ce qui n'a pas été le cas,
selon lui.
Enfin, je partis trouver un article plus récent, il y à 1 an, par exemple,
sur le site du nouvel économiste,
indiquant très clairement le contraire du JDN : La part de marché du livre numérique demeure très marginale. Indiquant
moins de 2% du marché Français du livre.
Un pourcentage encore en deçà de celui du JDN .
Je me suis tout de même fais la réflexion, que 1 an, 12 mois, 365 jours, c'est long, je me suis donc mis à écumer les dizaines de sites traitant de ce sujet, pour beaucoup ayant des statistiques n'ayant rien à voire . Puis, j'ai trouvé l'article le plus récent, Mars 2016 sur : Actualitté, renvoyant à une interview du PDG de Hachette sur France info. Arnaud Nourry, y disait : Ma conviction est qu’en 2016, le marché du livre se tiendra, et en particulier grâce à une activité dans le scolaire très soutenu, en
Ajoutant en parlant des ebooks : ce
phénomène s’est arrêté depuis
deux ans aux États-Unis et l’on observe désormais un déclin, au fond, je me demande si les lecteurs
numériques ne sont pas en train de se demander à quoi ça sert. Quand il y a une
différence de prix massive entre le papier et le numérique, l’adoption est
assez évidente. Quand on est gros lecteur, économiser 10 € ou 10 $
par livre lu, c’est substantiel.
Un tacle donc évident à ce secteur, représentant
selon le journaliste, 2 ou 3%.
Alors, qu'elle est la raison de se ralentissement, et même de la chute chez
les anglophones, des ventes d'ebook ? Comme le dit Nicolas Barré, le livre est
un objet, un matériel, c'est une expérience, une sensation, mais, cela ne
semble pas être la seule raison. Une des plus avancée par plusieurs
journalistes de différents sites, est :
les taxes. Désespérées de la France, l'UE, rendant les prix d'ebooks moins
attractifs qu’avant. MAIS sauvant des milliers de postes dans l’édition.
Ainsi, selon la majorité des statistiques, le livre se porte mieux
que ce qu'on craignait, et l'ebook, moins bien. Ce dernier se destine
finalement plus pour les TRES gros lecteurs, pour les prix un peu intéressant,
et ceux qui voyagent beaucoup.
J'aurais pus parler de journalistes d’ RTL, et d'autres médias en ayant parlé.
Mais, je ne l’ai pas fais. Car ils disaient tous des choses similaires.
Je vous remercie d’avoir lu cet article, et vous retrouve Samedi prochain à
18 h !
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